Article satellite 3 sensibilisation : quel format de sensibilisation pour engager

Face à l’explosion des menaces numériques, les entreprises redoublent d’efforts pour renforcer la sécurité de leurs systèmes. Mais une chose est sûre : sans des collaborateurs sensibilisés, aucune stratégie ne peut tenir sur la durée. C’est pourquoi les campagnes de sensibilisation à la cybersécurité se sont multipliées ces dernières années, avec une volonté louable de faire monter en maturité l’ensemble des équipes.

Mais sensibiliser ne suffit plus. Dans un contexte de surcharge informationnelle, capter l’attention devient un défi. Et un clic malheureux peut annuler en une seconde des mois d’efforts techniques. Alors comment faire pour que le message passe vraiment ?

Et si le format valait autant que le fond ? Vidéo, module e-learning, jeu, affiches, mobile… Choisir le bon vecteur de diffusion, c’est déjà poser la première brique de l’adhésion.

I. Pourquoi le format est un levier clé d’engagement ?

À l’heure où les collaborateurs sont sollicités de toutes parts :  emails, réunions, messages internes, notifications en chaîne ,  l’attention est devenue une ressource rare. Dans ce contexte, une campagne de sensibilisation qui ne prend pas en compte les nouveaux usages de consommation de l’information court le risque d’être ignorée, voire oubliée quelques heures après sa diffusion.

  1. Une surcharge cognitive permanente

Nous évoluons dans un environnement numérique saturé. La quantité de messages reçus chaque jour rend difficile la distinction entre ce qui est important, urgent, et ce qui relève du bruit ambiant. Un format mal adapté ou trop dense peut vite être perçu comme une charge mentale supplémentaire, et donc évité ou survolé.

sensibilisation

source : Radicati Group , Wistia, TechSmith, Think with Google

 

  1. Des profils et des rythmes différents à adresser

Un format unique ne peut convenir à tous. Certains collaborateurs sont à l’aise avec des contenus longs et structurés, d’autres retiennent mieux via des interactions brèves et ludiques. Il faut composer avec :

  • des profils terrain souvent mobiles,
  • des métiers techniques plus exigeants sur la forme,
  • des niveaux de maturité numérique très variables.

L’accessibilité et la flexibilité des formats sont donc essentielles pour garantir une sensibilisation réellement inclusive.

  1. Le format, levier de mémorisation et d’adhésion

Le cerveau humain retient mieux ce qui suscite une émotion, une interaction ou une visualisation forte. C’est pourquoi des contenus trop descendants ou textuels perdent rapidement leur efficacité.

À l’inverse, un format bien choisi peut transformer une obligation réglementaire en expérience mémorable : un message percutant via une courte vidéo, un quiz ludique en équipe, une affiche placée stratégiquement… autant d’occasions de faire passer des messages-clés et de créer des réflexes durables.

Maintenant que l’on comprend pourquoi le format joue un rôle déterminant dans l’efficacité d’une campagne de sensibilisation, intéressons-nous aux formats qui se démarquent réellement sur le terrain.

II. Tour d’horizon des formats qui fonctionnent vraiment

Si le format est un levier d’engagement, encore faut-il choisir celui qui correspond à vos objectifs, vos contraintes… et à vos collaborateurs. Tour d’horizon des formats qui ont fait leurs preuves en matière de sensibilisation à la cybersécurité.

  1. Capsules vidéos : l’impact en quelques secondes

Les vidéos courtes, rythmées et scénarisées sont redoutables pour éveiller la vigilance. Elles permettent de mettre en scène des situations à risque, avec des personnages dans lesquels les collaborateurs peuvent se reconnaître. En moins de 2 minutes, un bon script peut transmettre une règle essentielle ou déconstruire un faux sentiment de sécurité.

À utiliser en amorce de campagne, pour capter l’attention et créer un déclic émotionnel.

  1. Modules e-learning : la colonne vertébrale pédagogique

Pour ancrer des connaissances solides, rien ne remplace un module structuré, progressif et interactif. Le e-learning permet de :

  • personnaliser les parcours,
  • intégrer des quiz de validation,
  • suivre les résultats (pour répondre aux obligations de conformité).

À intégrer dans une logique de parcours, idéalement découpé en plusieurs séquences courtes.

  1. Jeux et serious games : apprendre en jouant (et en équipe)

Le jeu permet de créer un espace d’expérimentation sans risque, où les collaborateurs testent leurs réflexes et connaissances de manière ludique. Escape games, jeux de plateau, quizz collaboratifs en ligne… ces formats engagent parce qu’ils reposent sur la curiosité, la surprise, l’émulation.

Parfait pour animer un Cybermois ou mobiliser des équipes autour d’un objectif commun.

  1. Mobile & microlearning : apprendre partout, en quelques minutes

Avec des collaborateurs souvent en mouvement, les formats mobiles (applications, notifications, podcasts, vidéos verticales, GIF animés) ont l’avantage de s’intégrer dans les moments perdus : transports, pause-café, temps d’attente.

Le microlearning repose sur des contenus très courts, ciblés sur une idée-clé, faciles à consommer et à mémoriser.

Idéal pour des rappels réguliers ou des messages de prévention tactiques.

  1. Supports physiques : visibilité dans les lieux de passage

Stickers, affiches, kakémonos ou cartes mémo disposés dans des endroits stratégiques (open space, imprimantes, salle de pause…) permettent de renforcer les messages-clés au quotidien. C’est un format souvent sous-estimé, mais très efficace dans une logique de répétition visuelle.

À associer à une campagne numérique pour créer un environnement cohérent et stimulant.

 

 

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Multiplier les formats, c’est bien. Mais les sélectionner avec méthode, c’est encore mieux. Avant de déployer une campagne, il est essentiel de se poser une question clé : quel format pour quel objectif ?

III. Comment choisir le bon format de sensibilisation ?

Il n’existe pas un format universel, mais un format pertinent en fonction du contexte, des objectifs et des publics. Le bon choix est donc celui qui sert à la fois la pédagogie, l’expérience collaborateur… et les contraintes opérationnelles.

  1. En fonction des objectifs pédagogiques

Chaque format n’a pas le même impact selon l’intention pédagogique visée :

  • Informer : pour diffuser un message clé rapidement (capsule vidéo, affiche, GIF),
  • Former : pour développer une compétence ou un raisonnement (module e-learning, quiz, mise en situation),
  • Faire agir : pour créer un réflexe ou déclencher un comportement (jeu, défi, simulation de phishing, rappel mobile).

→ Avant de choisir un format, il faut clarifier ce que l’on veut que le collaborateur retienne, comprenne ou fasse.

  1. Selon le temps disponible des collaborateurs

Un format efficace est aussi un format compatible avec le rythme réel de travail :

  • Capsules et contenus mobiles : parfaits pour les profils pressés ou mobiles.
  • Modules structurés : adaptés à des sessions prévues (30 min ou plus).
  • Quiz et affiches : utilisables à tout moment, sans préparation.

→ Mieux vaut diffuser plusieurs micro-formats dans le temps qu’un seul contenu trop dense, que personne n’ira au bout.

  1. En tenant compte du contexte de diffusion

Le format doit aussi s’adapter à l’environnement de diffusion :

  • En période d’audit ou de crise, des rappels simples et clairs sont à privilégier.
  • Lors d’un événement interne (Cybermois, séminaire, onboarding), on peut proposer des formats plus immersifs (jeu, animation, quiz en live).
  • Pour une routine de sensibilisation continue, il faut varier entre capsules, modules, et micro-contenus.

→ L’approche ne doit pas être figée, mais évolutive selon le contexte.

  1. En variant pour créer un écosystème cohérent

C’est la combinaison des formats qui fait la force d’un programme. Alterner les types de contenus permet de :

  • maintenir l’attention dans le temps,
  • toucher des profils différents,
  • ancrer les messages par répétition et variation.

L’écosystème de formats est plus efficace qu’une campagne one-shot.

IV. Mesurer pour mieux ancrer : évaluer et ajuster en continu

Choisir les bons formats, c’est essentiel. Mais les déployer sans mesure d’impact, c’est comme naviguer sans boussole. L’efficacité d’une campagne de sensibilisation repose autant sur son contenu que sur la capacité à l’évaluer, l’itérer et l’affiner dans le temps.

  1. Évaluer les acquis pour valider la progression

Un bon dispositif de sensibilisation ne s’arrête pas à la diffusion. Il inclut des mécanismes de vérification des acquis, intégrés dans l’expérience :

  • quiz de validation intégrés aux modules e-learning,
  • scoring comportemental sur des cas pratiques ou simulations,
  • auto-évaluations ou mini-tests à chaud.

Ces éléments permettent de mesurer l’assimilation réelle des messages par les collaborateurs, et de détecter les points de vigilance.

  1. Capter les retours d’expérience terrain

Les indicateurs chiffrés ne suffisent pas. Il est essentiel d’écouter les ressentis, les blocages et les retours concrets des utilisateurs. Cela peut se faire par :

  • des sondages rapides post-formation,
  • des feedbacks ouverts sur les supports ou formats,
  • des échanges avec les managers ou ambassadeurs cybersécurité.

Cette boucle qualitative permet de comprendre ce qui fonctionne… ou ce qui doit évoluer.

  1. Adapter formats et messages en continu

Grâce aux données collectées, il devient possible de :

  • renforcer certaines thématiques mal maîtrisées,
  • faire évoluer les formats selon les préférences ou les contraintes terrain,
  • personnaliser davantage les parcours selon les profils de risques.

On passe alors d’une campagne figée à une dynamique de sensibilisation vivante, ajustée en temps réel.

  1. Auditool : activer la boucle de progression

C’est précisément dans cette logique d’amélioration continue qu’Auditool prend tout son sens. Grâce à ses fonctionnalités d’évaluation, de scoring, de feedback et d’analyse, la plateforme permet de :

  • suivre les connaissances et leur évolution dans le temps,
  • adapter vos campagnes en fonction des retours et des comportements,
  • piloter vos actions de sensibilisation de manière stratégique.

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Conclusion

Le bon format, c’est celui qui engage, fait réagir, et surtout… reste en mémoire.
Dans un monde saturé d’informations, capter l’attention des collaborateurs est déjà une victoire. Mais pour faire évoluer les comportements, il faut aller plus loin : miser sur la variété des formats, leur complémentarité et leur capacité à s’ancrer dans le quotidien.

Une capsule vidéo peut éveiller la curiosité, un quiz peut déclencher une prise de conscience, une affiche peut rappeler un réflexe, un jeu peut transformer un sujet sensible en expérience marquante. C’est dans l’intelligence du mix que réside la réussite d’une campagne de sensibilisation.

Et surtout, rien n’est figé : mesurer, écouter, adapter, voilà le vrai cycle de progression. C’est dans cette logique que s’inscrit Auditool, en transformant chaque action de sensibilisation en donnée exploitable, chaque retour en levier d’amélioration, chaque format en outil de pilotage.